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01 novembre 2023

Aujourd'hui, la Toussaint.

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À la Toussaint, mon esprit est la maison que je veux accueillante et joyeuse pour mes défunts,

la douce maison des morts

 

tant je fus toute ma vie heureux et choyé dans leurs terrestres demeures.

 

Je les attends comme ils m’ont espéré

 

s’ils veulent bien venir au seuil de ma mémoire

 

et ni la nuit ni le froid ne m’atteignent quand je leur ouvre ma porte

car je ne vois dehors dans le vent que l’envol des

feuilles d’automne qui fut leur danse enfantine et leur grande valse.

 

Je les connais tous, même ceux qui sont nés et ont vécu lorsque je n’étais pas encore parce que nous parlons d’eux autour de la grande table.

 

Comme ce grand récit nourrit bien, autant que les mets et les vins,

 

et qu'il est bon de rire de leurs rires et de pleurer de leurs larmes.

 

(Extrait de mon recueil Veilleuses paru en novembre 2022)

Et en musique :

Sir Edward Elgar (1857-1934) : Lux Aeterna.

Et une autre version ici.

Pour les personnes d'Oyonnax et de sa région, Veilleuses est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax au prix de 10 €.

22 octobre 2023

Parution la semaine prochaine :

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500 pages. Dimensions : 12,85 X 19,85

03 octobre 2023

Carnet / À La Pesse

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Je rouspète souvent contre le Jura, en particulier quand je range mon bois, mais en réalité, je m’y sens plutôt mieux qu’ailleurs et très bien chez moi. C’est ce que je me disais encore dimanche en montant à La Pesse pour aller faire un tour au marché qui se tient en même temps que le festival Azimut. Je n’y vais évidemment pas pour la musique qu’on y entend (surtout après avoir écouté une cantate de Bach en prenant mon petit déjeuner grâce à l’émission Le Bach du dimanche sur France Musique) mais plutôt pour acheter des bouteilles de l’excellent Macvin du domaine Christophe Richard (très bon accord à mon avis avec un cigare Rey del Mundo Demi Tasse). Après la dégustation qui ouvre l’appétit, je file tout droit chez le boucher traiteur Grenard qui mérite vraiment le détour. En descendant vers mon village, peu après midi, j’ai vu une lumière inhabituelle qui enveloppait les montagnes, comme un voile très fin de brume orange. J’ai appris qu’il s’agissait des particules fines des fumées des incendies du Canada arrivées jusque dans le ciel du Haut-Jura après un passage sur le Groenland, ce qui me change des épisodes de Sirocco mais me rappelle de la même manière que je ne vis hélas pas dans un coin aussi déconnecté des problèmes du monde que je le souhaiterais. Je me souviens toutefois qu’au temps de la pandémie, je n’ai jamais été confiné puisque je peux me promener dans la campagne sans sortir de chez moi. Pour quelqu’un qui a complètement raté sa vie professionnelle, ce n’est pas si mal !